Le voilà… Il arrive le bel été et avec lui, les vacances… sans nul doute bien méritées ! Que l’on ait le désir, la possibilité de changer d’air, d’aller sous d’autres cieux ou que l’on reste dans la région, « à la maison », se pose la même question : que faire pour profiter de ce temps de rupture avec le quotidien, de repos… ?

Certains choisissent de partir à l’aventure et d’autres préfèrent élaborer un projet de villégiature, chacun selon ses prédilections. Il y a les inconditionnels des plages et du farniente, les adeptes de la montagne et de la marche, les bricoleurs qui en profiteront pour aménager leur propriété…

Et voilà qu’au détour d’une randonnée, d’une promenade, d’une sortie entre deux séances de bronzage, en faisant des courses, lors d’une « excursion » pédestre ou motorisée, on se retrouve devant une église, une chapelle, un simple calvaire... Et on s’arrête par curiosité ou à la suite d’autres vacanciers qui font de même.

Lorsque ses portes sont ouvertes on entre dans le sanctuaire, on découvre et tous les sens, dans l’atmosphère particulière du lieu, contribuent alors à sa visite. On regarde, on perçoit des odeurs, on écoute aussi, on touche les pierres, le bois… On admire l’architecture, on contemple les ornements, la décoration, les vitraux… On s’émerveille, on en « prend plein la vue ».

Même si l’espace grouille de monde, de vie, on est surpris par le calme, le silence auquel invite souvent il est vrai une affichette à l’entrée. Les statues, les gravures, les peintures raniment alors dans la tête du touriste chrétien, le souvenir d’images ou d’« histoires » connues (et parfois un peu oubliées) déjà vues, entendues, lues ailleurs, dans des livres, des revues, des bibles illustrées, divers documents …

Qu’ils soient majestueux ou ordinaires, célèbres ou totalement anonymes, un passage, un saut, dans ces lieux recelant des œuvres artistiques « sacrées » suscitent, au-delà de la contemplation esthétique, la méditation. Et l’on arrive même à imaginer des ouvriers, des architectes, des artistes… au travail.

Si leur talent, leur savoir-faire est le fruit d’un don, d’un long apprentissage, entretenu, développé par leur passion, qu’éprouvent-ils dans leur for intérieur, à quoi peuvent-ils bien penser quand ils passent des heures, des jours, des mois sinon des années à réaliser à créer des œuvres « sacrées » ?

C’est ainsi que bien des estivants vont à la rencontre préméditée ou impromptue de Jésus, s’approchent de Dieu, vivent un moment de prière silencieuse, personnelle, secrète.

Pourquoi pas moi aussi ?

Joseph Dieterich

Toute l’Équipe d’Animation Pastorale vous souhaite de très bonnes vacances !!!

>>>À TÉLÉCHARGER : Bulletin paroissial « Près d’Œlenberg » (n^os 131-158)