Vers le milieu du VIIe siècle, un moine du nom d’Amarin (probablement originaire d’Irlande) prend le chemin de l’Alsace. Il va s’établir comme ermite à Doroangus sur les bords de la Thur dans la plus grande pauvreté en se donnant pour mission d’évangéliser la contrée. Très vite, il est rejoint par d’autres moines et c’est une véritable petite communauté qui se forme autour de lui. Une modeste chapelle dédiée à Saint-Martin est construite. C’est la première église de l’histoire de la vallée de la Thur et c’est de là que va rayonner la christianisation des environs.
Épuisé par le travail et les privations, Amarin tombe malade, atteint d’une forte fièvre. L’évêque Projet (ou Prix) de Clermont, revenant de la cour du roi Childéric II à Autun en 675, décide de visiter la nouvelle communauté de Doroangus. Il y trouve Amarin dans un triste état. Au chevet du vieux moine, l’évêque prie et le bénit. Aussitôt la fièvre disparaît miraculeusement…
Après avoir repris quelques forces, pour lui témoigner sa reconnaissance, Amarin décide d’accompagner l’évêque dans son diocèse en Auvergne. Mais Projet est en grand danger suite à l’excommunication puis la condamnation à mort du Comte d’Auvergne. Pour se venger, la famille de se dernier s’attaque au prélat. Arrivés à Volvic en Auvergne, les deux voyageurs sont assaillis par des brigands qui s’en prennent d’abord à l’ermite. Project, voyant l’erreur de ces gens les interpelle : « Je suis celui que vous cherchez ». À ces mots, les assaillants massacrent également l’évêque. Ceci se passait en 676. Des reliques de nos deux martyrs sont apportées au début du VIIIe siècle à Doroangus qui, désormais, portera le nom de Saint-Amarin.
>>>SOURCE : Wikipédia ; Site de la Communauté des Paroisses Au fil de la Thur