Après les fêtes de la Pentecôte, de la Très Sainte Trinité et du Saint Sacrement, voici que nous entrons jusqu’à la fin de l’année liturgique, dans une longue succession de « dimanches du temps ordinaire ». Plutôt que de vivre cela comme une routine, nous sommes invités à accueillir le Seigneur dans tout ce qui fait le quotidien ou, autrement dit, « L’ORDINAIRE » de nos vies.

 Evangile Marc 3, 20-35

 Rude journée pour Jésus. Sa vie publique n’est pas de tout repos, il est célèbre, de partout on vient vers lui pour écouter son enseignement, pour se faire guérir. Sa famille s’inquiète, après une trentaine d’années sans histoires, elle s’inquiète d’autant plus que des scribes venus de Jérusalem déclarent que Jésus est possédé par Béelzéboul le chef des démons.  Jésus ne fuit pas la confrontation, il appelle les scribes auprès de lui et réfute leur argumentation : Comment Satan peut-il expulser Satan ? Par sa vie donnée et sa résurrection, il réduit à l’impuissance le démon, celui qui possédait le pouvoir de la mort. Ainsi il libère l’homme.

Après sa controverse avec les scribes, le récit reprend son cours avec la parenté de Jésus « Ta mère et tes frères sont là dehors, ils te cherchent ». La réponse de Jésus peut paraître très distante. En fait, il fonde la FRATERNITÉ CHRÉTIENNE UNIVERSELLE.  Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. Marie de Nazareth a été pleinement docile à la volonté de Dieu, nous avons là sa plus belle présentation. En même temps nous nous retrouvons de la famille de Jésus, L’ÉGLISE.

 Jacqueline

 

E - feuille Dominicale