C’est tout de même un paradoxe : tout en nous disant que les personnes victimes de deux drames récents n’ont pas commis davantage de péchés que les autres, Jésus nous met en garde en nous disant que nous subirons le même sort si nous ne nous amendons pas.
Alors, que penser de ce qui ressemble à une contradiction ? Coupables ou pas coupables ?
Peut-être faut-il distinguer les plans.
D’un côté, il y a une mort violente, spectaculaire, qui frappe l’imagination : ces personnes étaient en bonne santé et pourtant, l’instant d’après, elles ont cessé de vivre sans que rien n’ait pu le laisser prévoir.
De l’autre côté, il y a les interlocuteurs de Jésus, nous, pour qui tout semble aller bien : nous vaquons à nos affaires en nous disant que nous aurons bien le temps, plus tard, de nous « mettre en règle avec le Seigneur ». Mais ce que Jésus veut nous faire comprendre, c’est que nous sommes dans une fausse sécurité. Remettre au lendemain la conversion de notre cœur, c’est courir le risque de rater l’occasion, car un jour viendra où cela ne sera plus possible.
C’est aujourd’hui même qu’il faut faire les bons choix.
Bruno