« Montre-toi favorable au pécheur que je suis » Lc 18, 13
Le publicain a sans doute aujourd’hui notre sympathie.
A l’époque de Jésus, il était plutôt le symbole de la collaboration et d’impureté religieuse, extorquant souvent les contribuables, travaillant pour l’occupant romain et complice d’un empereur considéré comme un « Dieu ».
Bref tout pour plaire !
Mettant en scène un pharisien, « quelqu’un de bien » selon les codes, et un publicain, Jésus met en garde contre la tentation de complaisance et de suffisance si nous pensons que nous faisons comme « il faut » dans notre pratique religieuse.
Il vaut mieux se demander comment est notre cœur et apprendre à trouver le chemin de notre cœur, rappelait parfois le pape François.
En toute humilité, nous pouvons crier : « Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ».
Jaqueline








